The Prague Post - A la Nouvelle-Orléans, le deuil sur des airs de jazz après l'attaque du Nouvel An

EUR -
AED 4.196436
AFN 81.960155
ALL 98.541293
AMD 445.725727
ANG 2.059125
AOA 1047.676932
ARS 1259.990971
AUD 1.793618
AWG 2.056509
AZN 1.914817
BAM 1.944888
BBD 2.306658
BDT 138.811187
BGN 1.954386
BHD 0.430602
BIF 3397.040588
BMD 1.142505
BND 1.49394
BOB 7.894294
BRL 6.540156
BSD 1.14249
BTN 97.270296
BWP 15.607569
BYN 3.73574
BYR 22393.095454
BZD 2.294825
CAD 1.578656
CDF 3284.701956
CHF 0.934309
CLF 0.028359
CLP 1088.258693
CNY 8.354333
CNH 8.353367
COP 4907.344043
CRC 574.377402
CUC 1.142505
CUP 30.276379
CVE 110.650945
CZK 25.080839
DJF 203.045676
DKK 7.468206
DOP 67.807989
DZD 151.009644
EGP 58.288248
ERN 17.137573
ETB 150.689951
FJD 2.58029
FKP 0.853798
GBP 0.857005
GEL 3.130246
GGP 0.853798
GHS 17.592063
GIP 0.853798
GMD 81.117127
GNF 9888.948294
GTQ 8.800623
GYD 239.662764
HKD 8.863496
HNL 29.488002
HRK 7.537791
HTG 149.4316
HUF 408.988202
IDR 19265.716873
ILS 4.227234
IMP 0.853798
INR 97.392256
IQD 1496.68138
IRR 48113.728225
ISK 144.904044
JEP 0.853798
JMD 181.074067
JOD 0.810382
JPY 161.681008
KES 147.950456
KGS 99.255036
KHR 4588.299172
KMF 490.710222
KPW 1028.323283
KRW 1633.999378
KWD 0.349492
KYD 0.952009
KZT 592.495747
LAK 24678.105102
LBP 102311.310802
LKR 342.617711
LRD 227.872273
LSL 21.342367
LTL 3.373519
LVL 0.69109
LYD 6.209449
MAD 10.553893
MDL 19.541531
MGA 5169.834911
MKD 61.467426
MMK 2398.737836
MNT 4044.384709
MOP 9.127887
MRU 45.23909
MUR 50.853299
MVR 17.60025
MWK 1984.53111
MXN 22.413431
MYR 5.016711
MZN 73.120216
NAD 21.342266
NGN 1835.045395
NIO 42.044108
NOK 11.879811
NPR 155.641757
NZD 1.913587
OMR 0.439852
PAB 1.142321
PEN 4.225553
PGK 4.622584
PHP 64.694332
PKR 320.87226
PLN 4.286126
PYG 9145.68727
QAR 4.159977
RON 4.977782
RSD 116.585884
RUB 93.128497
RWF 1645.965159
SAR 4.28555
SBD 9.525043
SCR 16.594602
SDG 686.135242
SEK 10.937312
SGD 1.497076
SHP 0.897829
SLE 25.992048
SLL 23957.737321
SOS 652.942306
SRD 42.111594
STD 23647.544103
SVC 9.995917
SYP 14854.792254
SZL 21.370619
THB 38.250718
TJS 12.167036
TMT 4.010192
TND 3.402952
TOP 2.675859
TRY 43.732005
TTD 7.759465
TWD 37.232861
TZS 3067.62582
UAH 47.510438
UGX 4181.539086
USD 1.142505
UYU 48.239349
UZS 14755.450069
VES 93.295948
VND 29665.138952
VUV 137.534673
WST 3.18451
XAF 652.263162
XAG 0.035151
XAU 0.000338
XCD 3.087677
XDR 0.811132
XOF 650.085434
XPF 119.331742
YER 280.199687
ZAR 21.251333
ZMK 10283.913507
ZMW 32.52978
ZWL 367.886102
  • AEX

    5.0300

    857.21

    +0.59%

  • BEL20

    40.7200

    4238.33

    +0.97%

  • PX1

    41.5200

    7326.47

    +0.57%

  • ISEQ

    46.8500

    10014.3

    +0.47%

  • OSEBX

    -10.1300

    1437.37

    -0.7%

  • PSI20

    94.3000

    6830.25

    +1.4%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.9200

    2651.45

    -0.11%

  • N150

    2.9300

    3253.5

    +0.09%

A la Nouvelle-Orléans, le deuil sur des airs de jazz après l'attaque du Nouvel An
A la Nouvelle-Orléans, le deuil sur des airs de jazz après l'attaque du Nouvel An / Photo: ANDREW CABALLERO-REYNOLDS - AFP

A la Nouvelle-Orléans, le deuil sur des airs de jazz après l'attaque du Nouvel An

Les musiciens de jazz jouent dans la rue et les serveurs de restaurant achalandent les passants, mais Samantha Petry, qui travaille elle-même dans un bar, n'est "pas ravie" de voir la fête reprendre si vite à la Nouvelle-Orléans, au lendemain d'une attaque meurtrière.

Taille du texte:

Connu pour sa vie nocturne, l'historique quartier français, ou "French Quarter", grouille à nouveau de fanfares, de touristes curieux et de clients se rendant dans des restaurants, clubs de jazz et autres bars de strip-tease. Mais, cette fois, la fête est aussi placée sous le signe de l'hommage aux 14 morts et à la trentaine de blessés après qu'un pick-up a foncé sur la foule du Nouvel An à Bourbon Street.

A l'entrée de cette rue toujours bondée, 14 roses jaunes ont été placées le long d'un mur où un vieil homme prie agenouillé. Des croix ont été érigées à proximité en guise de mémorial improvisé.

Essuyant ses larmes, Samantha Petry est venue déposer un bouquet de fleurs. Employée d'un bar karaoké, la jeune femme de 38 ans, originaire de Californie, aurait préféré avoir plus de temps pour pleurer les morts.

"Tout ça pour l'argent", commente-t-elle à l'AFP. "Mais en même temps, j'ai un boulot et il faut bien que j'y aille", surtout en cette saison touristique pour la Nouvelle-Orléans, l'une des plus importantes avec celle du fameux Mardi Gras.

"Mais comment est-ce que je vais pouvoir me sentir en sécurité pour travailler ici ?", s'interroge-t-elle.

Autour d'elle, presque rien ne rappelle que Bourbon Street vient de subir un carnage, sinon la forte présence policière. Plus tôt jeudi, les équipes de nettoyage ont commencé à effacer toute trace de l'attaque meurtrière du Nouvel An.

- "Comme une journée complètement normale" -

Le véhicule-bélier qui a foncé dans la nuit de mardi à mercredi sur la foule a été retiré. Le suspect Shamsud-Din Jabbar, un ancien militaire américain, a été tué dans des échanges de tirs avec la police. Il avait affirmé avoir rejoint le groupe jihadiste Etat islamique, selon le FBI.

Pour le président Joe Biden, le retour à la normale au "French Quarter" montre "l'esprit formidable" de la Nouvelle-Orléans. "On ne peut pas le défaire. Vraiment pas. Et nous le voyons aujourd'hui", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à la Maison Blanche.

Et cet état d'esprit semble ravir les touristes. "Nous n'allons pas laisser la terreur gâcher notre week-end. On a planifié ce voyage depuis longtemps", lance Ingrid Dolvin, une étudiante d'une vingtaine d'années.

"Hier, la tension faisait un peu peur, mais aujourd'hui, on a l'impression que c'est comme une journée complètement normale à Bourbon Street", raconte-t-elle à l'AFP, tenant à la main une boisson glacée.

Si elle "pense bien sûr à toutes les victimes et à leurs familles", Ingrid Dolvin affirme se sentir en sécurité grâce à l'important dispositif policier déployé par les autorités locales et fédérales.

- "Meilleure chose à faire" -

Natif de la Nouvelle-Orléans, David Tripp partage ce sentiment. Pour l'activité économique de la ville, "c'était la meilleure chose à faire", dit cet homme de 62 ans qui travaille dans le magasin Harley Davidson de Bourbon Street et a notamment vécu l'ouragan Katrina de 2005. "Nous ne pouvons pas laisser quoi que ce soit nous abattre", continue-t-il. "Nous sommes comme ça".

Au-delà des touristes, la ville attire aussi les supporteurs de football américain venus pour le Sugar Bowl. Ce rendez-vous sportif universitaire rassemble quelque 85.000 fans chaque année. Le match qui devait avoir lieu le 1er janvier a été reporté de 24 heures.

Autour du stade Caesars Superdome, la forte présence policière rappelle là aussi le drame du Nouvel An. Et le coeur n'y est pas forcément.

"C'est un peu comme si tout le monde avait peur d'être trop excité à cause de ce qui s'est passé", raconte à l'AFP Darleesia White, une fidèle du Sugar Bowl depuis 2018.

Sur le point de passer la sécurité, cette institutrice de 36 ans, originaire de Memphis, dit ne pas être inquiète, même si "l'ambiance est un peu morte cette année".

M.Soucek--TPP