The Prague Post - Conseil constitutionnel : Macron choisit Richard Ferrand, mis au défi des auditions parlementaires

EUR -
AED 4.177078
AFN 81.881459
ALL 99.252011
AMD 444.591357
ANG 2.049629
AOA 1037.158997
ARS 1294.140507
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.931025
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605291
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.828209
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.889199
CNY 8.334139
CNH 8.292901
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.756779
CZK 25.063095
DJF 202.109298
DKK 7.466602
DOP 68.803544
DZD 150.758836
EGP 58.143347
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597104
FKP 0.855651
GBP 0.857288
GEL 3.116365
GGP 0.855651
GHS 17.695316
GIP 0.855651
GMD 81.317949
GNF 9843.343183
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.82913
HNL 29.46444
HRK 7.42285
HTG 148.317723
HUF 408.387128
IDR 19177.096068
ILS 4.192296
IMP 0.855651
INR 97.094357
IQD 1489.779092
IRR 47906.064045
ISK 145.099713
JEP 0.855651
JMD 179.644139
JOD 0.806643
JPY 161.924773
KES 147.270901
KGS 99.205069
KHR 4566.002005
KMF 492.991687
KPW 1023.512353
KRW 1613.043782
KWD 0.348711
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413271
LBP 101896.340702
LKR 339.937138
LRD 227.418725
LSL 21.444738
LTL 3.357962
LVL 0.687903
LYD 6.221206
MAD 10.547841
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.847064
MNT 4056.884197
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277867
MVR 17.458034
MWK 1974.242053
MXN 22.425622
MYR 5.012364
MZN 72.675093
NAD 21.444738
NGN 1824.922095
NIO 41.821916
NOK 11.909658
NPR 155.236349
NZD 1.90379
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279352
PGK 4.700463
PHP 64.495496
PKR 319.106927
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140224
RON 4.978928
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.909487
SEK 10.940517
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900549
SLL 23847.250746
SOS 649.935816
SRD 42.248128
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14786.179821
SZL 21.403088
THB 37.923405
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398029
TOP 2.663523
TRY 43.238624
TTD 7.712041
TWD 36.987503
TZS 3056.318533
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.95534
VND 29420.293975
VUV 137.567238
WST 3.158108
XAF 656.312471
XAG 0.034449
XAU 0.000334
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910971
XPF 119.331742
YER 278.906956
ZAR 21.40494
ZMK 10236.484753
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Conseil constitutionnel : Macron choisit Richard Ferrand, mis au défi des auditions parlementaires
Conseil constitutionnel : Macron choisit Richard Ferrand, mis au défi des auditions parlementaires / Photo: Ludovic MARIN - AFP/Archives

Conseil constitutionnel : Macron choisit Richard Ferrand, mis au défi des auditions parlementaires

Choisi lundi par Emmanuel Macron pour succéder à Laurent Fabius à la tête du Conseil constitutionnel, l'ancien président de l'Assemblée Richard Ferrand doit désormais surmonter la délicate épreuve des auditions parlementaires, incertaine pour ce proche du président dans le contexte politique.

Taille du texte:

La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et son homologue du Sénat, Gérard Larcher, ont également procédé à une proposition de nomination chacun : l'ex-députée MoDem et ex-magistrate Laurence Vichnievsky pour la première, le sénateur Les Républicains Philippe Bas pour le second.

Ces derniers candidats doivent remplacer Corinne Luquiens et Michel Pinault qui, comme M. Fabius, achèvent leur mandat de neuf ans.

Mais c'est bien le choix présidentiel qui recouvre le plus d'enjeu : la décision d'Emmanuel Macron apparaît comme un premier héritage pour le chef de l'État, puisque le futur président du Conseil constitutionnel sera en poste jusqu'en 2034, bien après la fin de son propre bail à l'Élysée.

Cette nomination est d'autant plus sensible que personne dans la classe politique française ne se hasarde plus à exclure la possibilité de l'accession au pouvoir de Marine Le Pen dans les prochaines années.

Or, le Rassemblement national - comme la droite de Laurent Wauquiez - s'est régulièrement montré critique du juge constitutionnel. Et le RN sur l'immigration envisage parfois une révision de la loi fondamentale via la procédure controversée de l'article 11.

"Sur le fond, il faut effectivement des gens capables de résister à un changement de régime. Ce n'est pas neutre", explique une source au fait des nominations.

- "Recyclage" -

Le choix par M. Macron d'un proche, premier de cordée de son accession au pouvoir, qui a gardé l'oreille du président malgré un retrait apparent de la vie politique - il a créé en 2022 sa société de conseil - suscite des critiques tant dans la classe politique que parmi les juristes.

"Ce choix va indubitablement affaiblir la légitimité d'une institution qui va prendre une importance considérable, étant donné les circonstances politiques", a estimé sur X le sénateur communiste Pierre Ouzoulias.

Le profil de M. Ferrand "ne s'intègre ni dans une exigence de compétence technique ni dans une impartialité, objective comme subjective, le plaçant au-dessus des contingences politiques", estiment pour leur part les universitaire Dominique Chagnollaud et Jules Lepoutre dans une tribune au Monde.

Dimanche, la porte-parole du RN Edwige Diaz a dénoncé sur France 3 "le monde du recasage et du recyclage des battus", rappelant que Richard Ferrand, président de l'Assemblée sortante, avait été battu aux législatives de 2022 dans le Finistère.

De leur côté, les députés communistes ont déposé une proposition de loi pour encadrer les nominations au Conseil. Il faut "en finir avec les nominations qui font polémique et le fragilisent", écrivent-ils.

M. Ferrand "coche quand même beaucoup de cases. Ancien président de l'Assemblée, comme (Jean-Louis) Debré, comme Fabius. Proche du président, comme cela se fait généralement. Politique, mais plutôt sorti du jeu", rétorque un chef de groupe.

"Je ne vois pas ce qui pourrait s'opposer à ce qu'il soit désigné", a abondé dimanche sur Radio J le président du groupe centriste au Sénat, Hervé Marseille.

- A l'Assemblée le 19 février -

Une fois annoncées, les trois personnalités devront passer le cap de l'audition parlementaire. Celles-ci sont programmées le 19 février.

Laurence Vichnievsky sera auditionnée par la Commission des Lois du Palais-Bourbon, Philippe Bas par celle du Palais du Luxembourg.

Épée de Damoclès: leur candidature sera recalée si trois cinquièmes des commissionnaires s'y opposent.

M. Ferrand devra pour sa part convaincre dans les deux chambres, une mission ardue à l'Assemblée où le camp macroniste est loin d'être majoritaire.

Prudent, M. Ferrand a ainsi consulté plusieurs chefs de groupe parlementaire et prépare ces auditions. "Il a quand même été un peu abîmé par les polémiques", souligne un député, rappelant l'affaire des Mutuelles de Bretagne qui lui avait coûté sa place au gouvernement en 2017, et pour laquelle il a obtenu un non-lieu au bénéfice de la prescription.

"C'est le candidat du président de la République, dans le contexte actuel c'est déjà une difficulté", estime une députée macroniste, pessimiste sur l'issue du vote.

N.Simek--TPP