The Prague Post - Violences sexuelles à Bétharram: trois hommes toujours en garde à vue

EUR -
AED 4.177065
AFN 81.881328
ALL 99.252011
AMD 444.591347
ANG 2.049629
AOA 1037.159313
ARS 1294.140508
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.939317
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605293
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.827606
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.889128
CNY 8.233342
CNH 8.297222
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.763498
CZK 25.063094
DJF 202.109523
DKK 7.466603
DOP 68.803434
DZD 150.758846
EGP 58.143346
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.59711
FKP 0.855951
GBP 0.857288
GEL 3.116433
GGP 0.855951
GHS 17.695662
GIP 0.855951
GMD 81.311902
GNF 9843.352827
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.82913
HNL 29.46444
HRK 7.480969
HTG 148.317723
HUF 408.387111
IDR 19177.096068
ILS 4.192295
IMP 0.855951
INR 97.094365
IQD 1489.779092
IRR 47906.06384
ISK 145.100008
JEP 0.855951
JMD 179.644139
JOD 0.806645
JPY 161.924775
KES 147.271448
KGS 99.205074
KHR 4566.00245
KMF 492.990281
KPW 1023.51235
KRW 1613.043959
KWD 0.34871
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413658
LBP 101896.341231
LKR 339.937138
LRD 227.418749
LSL 21.444738
LTL 3.357963
LVL 0.687903
LYD 6.221078
MAD 10.547864
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.450153
MNT 4055.721375
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277965
MVR 17.514082
MWK 1974.241861
MXN 22.425622
MYR 5.012367
MZN 72.675034
NAD 21.444738
NGN 1824.932638
NIO 41.821916
NOK 11.909658
NPR 155.236349
NZD 1.90379
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279416
PGK 4.700463
PHP 64.495491
PKR 319.108284
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140224
RON 4.978932
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.907109
SEK 10.940517
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900538
SLL 23847.250746
SOS 649.930221
SRD 42.24847
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14786.177003
SZL 21.403072
THB 37.923398
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398054
TOP 2.663522
TRY 43.238619
TTD 7.712041
TWD 36.987444
TZS 3056.321397
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 137.567375
WST 3.158108
XAF 656.312471
XAG 0.034857
XAU 0.000339
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910504
XPF 119.331742
YER 278.907459
ZAR 21.404939
ZMK 10236.488301
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Violences sexuelles à Bétharram: trois hommes toujours en garde à vue
Violences sexuelles à Bétharram: trois hommes toujours en garde à vue / Photo: Philippe LOPEZ - AFP/Archives

Violences sexuelles à Bétharram: trois hommes toujours en garde à vue

La garde à vue se poursuit jeudi matin à Pau pour les trois premiers hommes interpellés dans le cadre de l'enquête sur plus d'une centaine de plaintes pour violences physiques et sexuelles au sein de l'établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques).

Taille du texte:

Alors que le scandale a poussé le gouvernement à annoncer un renforcement des contrôles sur les établissements privés sous contrat, le secrétaire général de l'enseignement catholique, Philippe Delorme, a appelé jeudi à ne pas faire de Bétharram "une affaire politique, une affaire d'opposition entre" l'enseignement "public et le privé".

"C'est toute la société qui doit au quotidien veiller sur nos enfants pour qu'ils soient protégés (...) Il n'y a pas que l'école, il n'y a pas que l'école catholique", a-t-il insisté sur RMC.

"En classe, dans les cours de récréation, par les encadrants, par les surveillants, en dortoir, on vivait dans un système de peur permanent", a témoigné jeudi sur BFMTV Cyril Ganne, élève de l'établissement de 1987 à 1991, qui évoque un "immense soulagement" après ces premières gardes à vue.

- Prescription en question -

Les trois hommes suspectés de "viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées" pour des faits présumés s'étalant "entre 1957 et 2004", sont nés en 1931, en 1955 et en 1965, a précisé le parquet.

Il s'agit de deux laïcs et d'un prêtre, selon une source proche du dossier. L'un des deux laïcs avait été démis de ses fonctions en février 2024, peu après l'ouverture de l'enquête, alors qu'il était visé par au moins huit plaintes, pour des violences, mais aussi des agressions sexuelles et des viols. L'autre est un ancien surveillant général.

Parmi les 132 plaintes recensées par le collectif des victimes, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime son porte-parole Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire, qui dénonce le "règne du silence" en vigueur à Bétharram, où "même les chuchotements" déclenchaient "des avalanches de coups".

Me Jean-François Blanco, avocat en 1996 d'un élève ayant déposé une première plainte pour violences physiques contre l'établissement, a souligné néanmoins auprès de l'AFP que la période évoquée par le procureur, de 1957 à 2004, "permet de situer les crimes dans leur sérialité", "un critère fondamental pour l'appréciation sur la prescription".

Selon la loi de 2021 sur la protection des mineurs contre les crimes et délits sexuels, le délai de prescription d'un premier viol peut en effet être prolongé si la même personne récidive sur un autre mineur.

- "Pas un cas unique" -

Ces interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou, mis en cause depuis début février par plusieurs témoignages affirmant qu'il était au courant de premières accusations entourant l'établissement dans les années 1990, ce qu'il dément.

Le Premier ministre, qui a été ministre de l'Éducation de 1993 à 1997, répète n'avoir "jamais été informé" dans le passé des violences sexuelles dans cet établissement qu'ont fréquenté plusieurs de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme.

Il a rappelé samedi avoir demandé en 1996 un rapport d'inspection académique, qui avait conclu que les élèves n'étaient pas "brutalisés" à Bétharram. Son auteur a toutefois déclaré à Radio France mercredi qu'il "ne tient pas la route" au vu des dernières révélations.

M. Bayrou a également visé, mardi, le gouvernement de Lionel Jospin, au pouvoir en 1998 au moment d'une première plainte pour viol, abandonnée après le suicide du prêtre mis en cause début 2000.

La commission des affaires culturelles et de l'éducation à l'Assemblée nationale a de son côté voté mercredi, à l'unanimité, la création d'une commission d'enquête "sur les modalités du contrôle de l'État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires".

La Commission indépendante sur les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise) a, elle, demandé un audit global sur les dispositifs d'alerte existants dans les établissements accueillant des enfants, estimant que "Bétharram n'est pas un cas unique".

bur-cas-gwb-gf/ppy/sla

P.Benes--TPP