The Prague Post - Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela

EUR -
AED 4.177083
AFN 81.881364
ALL 99.252011
AMD 444.590916
ANG 2.049629
AOA 1037.158871
ARS 1294.140504
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.936138
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605299
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.82805
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.889514
CNY 8.302746
CNH 8.285037
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.765852
CZK 25.063092
DJF 202.109054
DKK 7.466602
DOP 68.804863
DZD 150.758866
EGP 58.143352
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597103
FKP 0.855651
GBP 0.857288
GEL 3.11625
GGP 0.855651
GHS 17.694932
GIP 0.855651
GMD 81.309357
GNF 9843.343513
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.82913
HNL 29.46444
HRK 7.431157
HTG 148.317723
HUF 408.387159
IDR 19177.096068
ILS 4.192296
IMP 0.855651
INR 97.094361
IQD 1489.779092
IRR 47906.064281
ISK 145.100277
JEP 0.855651
JMD 179.644139
JOD 0.806645
JPY 161.924773
KES 147.273787
KGS 99.205069
KHR 4566.002606
KMF 492.983993
KPW 1023.512353
KRW 1613.043865
KWD 0.348711
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.41385
LBP 101896.340612
LKR 339.937138
LRD 227.418775
LSL 21.444738
LTL 3.357962
LVL 0.687903
LYD 6.22063
MAD 10.547875
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.847064
MNT 4056.884197
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.278121
MVR 17.512554
MWK 1974.241615
MXN 22.425622
MYR 5.012363
MZN 72.675058
NAD 21.444738
NGN 1824.9257
NIO 41.821916
NOK 11.909658
NPR 155.236349
NZD 1.90379
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279429
PGK 4.700463
PHP 64.495497
PKR 319.112584
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140219
RON 4.978936
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.914598
SEK 10.940516
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900618
SLL 23847.250746
SOS 649.932797
SRD 42.248379
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14786.179821
SZL 21.403111
THB 37.923401
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398093
TOP 2.663522
TRY 43.238622
TTD 7.712041
TWD 36.987489
TZS 3056.321006
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 137.567238
WST 3.158108
XAF 656.312471
XAG 0.034549
XAU 0.000336
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910407
XPF 119.331742
YER 278.907598
ZAR 21.404944
ZMK 10236.48675
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela
Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela / Photo: Marvin RECINOS, Federico PARRA - AFP/Archives

Immigration: le président du Salvador propose un échange de prisonniers au Venezuela

Le président du Salvador, Nayib Bukele, a proposé dimanche à Caracas d'échanger 252 Vénézuéliens incarcérés dans son pays après leur expulsion des Etats-Unis contre des "prisonniers politiques" vénézuéliens, sur fond de bras de fer sur l'immigration entre Donald Trump et les juges.

Taille du texte:

"Je souhaite proposer un accord humanitaire qui prévoit le rapatriement de 100% des 252 Vénézuéliens qui ont été expulsés, en échange de la libération et de la remise d'un nombre identique (252) de prisonniers politiques parmi les milliers que vous détenez", a écrit M. Bukele sur X.

"Contrairement à vous (...) nous n'avons pas de prisonniers politiques", a affirmé M. Bukele à l'adresse du président vénézuelien Nicolas Maduro.

Nayib Bukele, qui a été reçu à la Maison Blanche la semaine dernière, est un allié clé du président américain Donald Trump dans sa politique anti-immigration.

En un peu plus d'un mois, il a accueilli et enfermé dans une méga-prison de haute sécurité 288 migrants expulsés des Etats-Unis, dont 252 Vénézuéliens pour la plupart accusés d'appartenir au gang Tren de Aragua, déclaré organisation "terroriste" par Washington.

- Revers de la Cour suprême -

Pour expulser ces migrants, M. Trump a notamment invoqué la "loi sur les ennemis étrangers" de 1798 (Alien Enemies Act), qui n'avait jusqu'alors été utilisée qu'en temps de guerre.

Donald Trump a fustigé dimanche les magistrats s'opposant à cette politique, au lendemain d'un revers important infligé par la Cour suprême.

Le président républicain a étrillé les "tarés de la gauche radicale" se battant pour "ramener dans notre pays des meurtriers, des barons de la drogue, des prisonniers dangereux, des aliénés mentaux et des membres bien connus du gang MS-13", dans un long message de Pâques sur sa plateforme Truth Social.

Il a aussi ciblé les "juges faibles et inefficaces" permettant "à cette sinistre attaque contre notre nation de se poursuivre".

La veille, la plus haute instance judiciaire du pays avait annoncé la suspension jusqu'à nouvel ordre des expulsions d'immigrés vénézuéliens vers le Salvador.

Deux des juges les plus conservateurs de la cour ont exprimé leur désaccord avec la décision, Samuel Alito, la qualifiant de "précipitée" et de "juridiquement discutable".

- "Crise constitutionnelle" -

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Donald Trump a érigé la lutte contre l'immigration clandestine en priorité absolue, évoquant une "invasion" du pays par des "criminels venus de l'étranger", et mettant en scène des expulsions.

Mais les avocats de plusieurs expulsés ont protesté, assurant que leurs clients n'appartiennent à aucun gang criminel, n'ont commis aucun crime et ont été ciblés principalement en raison de leurs tatouages.

Une situation qui suscite la vive inquiétude de l'opposition et des ONG de défense des libertés, d'autant plus que Donald Trump est allé jusqu'à affirmer qu'il "adorerait" y envoyer similairement des criminels américains.

"Nous nous rapprochons de plus en plus d'une crise constitutionnelle", a alerté dimanche Amy Klobuchar, sénatrice démocrate du Minnesota sur CNN.

- "Problème fondamental" -

Plusieurs magistrats ont tenté ces dernières semaines de freiner le gouvernement dans sa politique d'expulsions massives, s'attirant les foudres de l'exécutif.

Dans un cas distinct devenu emblématique, l'administration Trump a été sommée par la justice de "faciliter" le retour de Kilmar Abrego Garcia, un immigré salvadorien expulsé à tort et désormais emprisonné au Salvador.

Bien qu'il ait reconnu une "erreur administrative", le gouvernement se montre inflexible et assure que ce père de famille marié à une Américaine et qu'il accuse sans apporter de preuve d'être un gangster, "ne reviendra pas" dans le pays.

"Soyons très clairs, le problème fondamental à l'heure actuelle c'est que l'administration Trump ignore les décisions de justice", a fustigé dimanche sur Fox News le sénateur démocrate Chris Van Hollen, qui dénonce vivement l'envoi de ces hommes dans les prisons du Salvador sans passage par la case tribunal et s'est rendu il y a quelques jours dans le pays d'Amérique centrale pour rencontrer M. Abrego Garcia.

"Si on refuse à une personne ses droits constitutionnels, on menace les droits constitutionnels de tous", a-t-il prévenu.

M.Soucek--TPP