The Prague Post - Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal

EUR -
AED 4.177115
AFN 81.881407
ALL 99.252011
AMD 444.59148
ANG 2.049629
AOA 1037.159602
ARS 1294.14051
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.937816
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605299
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.828234
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.88957
CNY 8.306268
CNH 8.306019
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.77121
CZK 25.063093
DJF 202.11002
DKK 7.466603
DOP 68.807192
DZD 150.758867
EGP 58.143353
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.59711
FKP 0.856519
GBP 0.857288
GEL 3.116471
GGP 0.856519
GHS 17.695835
GIP 0.856519
GMD 81.31675
GNF 9843.350125
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.827817
HNL 29.46444
HRK 7.519522
HTG 148.317723
HUF 408.38716
IDR 19177.096068
ILS 4.189521
IMP 0.856519
INR 97.094367
IQD 1489.779092
IRR 47906.064711
ISK 145.100373
JEP 0.856519
JMD 179.644139
JOD 0.806646
JPY 161.682017
KES 147.276378
KGS 99.205077
KHR 4566.00273
KMF 492.996098
KPW 1023.486197
KRW 1613.044532
KWD 0.348711
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413953
LBP 101896.34134
LKR 339.937138
LRD 227.418803
LSL 21.444738
LTL 3.357963
LVL 0.687903
LYD 6.221113
MAD 10.547908
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.750039
MNT 4034.978004
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.278399
MVR 17.517685
MWK 1974.241998
MXN 22.428272
MYR 5.012372
MZN 72.675107
NAD 21.444738
NGN 1824.926761
NIO 41.821916
NOK 11.919455
NPR 155.236349
NZD 1.916394
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279463
PGK 4.700463
PHP 64.495498
PKR 319.112616
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140226
RON 4.978937
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.914367
SEK 10.955779
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900592
SLL 23847.250746
SOS 649.934509
SRD 42.248737
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14785.985057
SZL 21.403201
THB 37.92345
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398104
TOP 2.663525
TRY 43.355779
TTD 7.712041
TWD 36.987505
TZS 3056.325739
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 138.058823
WST 3.166177
XAF 656.312471
XAG 0.034867
XAU 0.000342
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.911048
XPF 119.331742
YER 278.907529
ZAR 21.425938
ZMK 10236.492294
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal
Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal / Photo: Thomas SAMSON - AFP/Archives

Mathias Vicherat et son ex-compagne, une "relation toxique" devant le tribunal

"Relation toxique", "vampirisation" et "obsession": l'ancien directeur de Sciences Po Paris Mathias Vicherat et son ancienne compagne Anissa Bonnefont ont fait face jeudi au tribunal correctionnel de Paris, tous deux renvoyés devant la justice pour des violences conjugales dont ils s'accusent mutuellement.

Taille du texte:

"Vous êtes l’un et l’autre poursuivis comme auteur et potentielle victime", a rappelé le tribunal aux ex-conjoints, assis aux deux extrémités de la salle d'audience pleine à craquer.

"La justice n’est pas en méconnaissance de la complexité que peut être une relation humaine, une relation de couple", a-t-il ajouté.

Mathias Vicherat était jugé jeudi devant la 10e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour deux faits de violence volontaire à l'encontre de son ex-conjointe. Anissa Bonnefont, elle, était poursuivie pour violences volontaires au cours de l'année 2023.

Pendant de longues heures, les deux prévenus ont détaillé tour à tour un quotidien de couple ponctué de disputes "quasi-quotidiennes" qui pouvaient durer "jusqu'à douze heures", un avortement qui les a "beaucoup abîmés", les tromperies supposées de M. Vicherat "avec une femme mariée" et les séjours en service de psychiatrie.

C'est en juillet 2023, au cours d'une énième dispute, que Mathias Vicherat est accusé d'avoir étranglé sa conjointe. Quelques mois plus tard, le 30 septembre, il lui aurait cette fois-ci fracturé le poignet en tentant de saisir le téléphone qu'elle tenait, lui infligeant une ITT de 50 jours.

A Anissa Bonnefont, il lui est notamment reproché des gifles, des coups de pieds mais également des coups de poings qui auraient conduit à une ITT psychologique de 30 jours chez M. Vicherat.

- "Pression permanente" -

A la barre, l'énarque n'a eu de cesse de maintenir sa version des faits, contestant "formellement toutes les accusations de violences" dont il faisait l'objet.

L'homme de 46 ans affirme avoir pris conscience "très tôt" d'être enfermé "dans une relation toxique" avec une femme violente et que les seules fois où il intervenait, "c'était pour la calmer".

"Je vivais sous une pression permanente", a-t-il estimé, décrivant les multiples crises de jalousie de son ex-compagne à propos de la mère de son fils.

Anissa Bonnefont, elle, a reconnu plusieurs gifles, mais nié avoir donné des coups de poing ou des coups de pieds. "Je l’ai repoussé, certainement avec les mains", a-t-elle évoqué.

Au sein de cette relation dont elle "n’arrivait pas à (s)’extraire", la femme de 40 ans a quant à elle décrit une "sensation de vampirisation", un manque d'estime de la part de son ancien conjoint qui la "dévalorisait".

Lors de l'audience, le tribunal a donné lecture de plusieurs SMS issus de leurs échanges.

"Ton poignet c’était un accident (...) Si tu vas porter plainte, tu vas me bousiller (...) Tu auras ma peau, définitivement. Je t’aime Anissa, mal, mais je t’aime", lui écrivait entre autres Mathias Vicherat.

"Je suis désolée de ces coups que je te porte", lui avait quant à elle écrit Anissa Bonnefont.

L'affaire avait éclaté au grand jour le 3 décembre 2023. Après une énième scène de dispute entre Mathias Vicherat et Anissa Bonnefont, cette dernière s'était rendue au commissariat de police du VIIe arrondissement, suivie de près par son conjoint. Tous deux étaient alors placés en garde à vue.

Si aucun n'avait finalement porté plainte, la justice s'était saisie de l'affaire. L'ouverture d'une enquête préliminaire avait alors été ordonnée par le parquet de Paris, conduisant à leur renvoi devant le tribunal.

Le tribunal a d'ores et déjà indiqué que sa décision serait mise en délibéré à l'issue des réquisitions du parquet et des plaidoiries, qui interviendront plus tard dans la soirée.

X.Vanek--TPP