The Prague Post - Traité contre la pollution du plastique: les négociateurs entrent dans le vif du sujet

EUR -
AED 4.195568
AFN 82.600767
ALL 98.95356
AMD 449.047332
ANG 2.058701
AOA 1047.461736
ARS 1259.802378
AUD 1.780151
AWG 2.056086
AZN 1.942477
BAM 1.9599
BBD 2.324402
BDT 139.881427
BGN 1.963082
BHD 0.430511
BIF 3423.622363
BMD 1.14227
BND 1.505741
BOB 7.955854
BRL 6.535155
BSD 1.151268
BTN 98.028806
BWP 15.727491
BYN 3.764444
BYR 22388.487856
BZD 2.312477
CAD 1.576902
CDF 3284.026184
CHF 0.937815
CLF 0.028353
CLP 1088.03449
CNY 8.352623
CNH 8.328877
COP 4906.334309
CRC 578.843961
CUC 1.14227
CUP 30.270149
CVE 110.498112
CZK 25.051108
DJF 205.003512
DKK 7.465258
DOP 68.777807
DZD 151.134879
EGP 58.194421
ERN 17.134047
ETB 153.612959
FJD 2.572738
FKP 0.853918
GBP 0.857256
GEL 3.129337
GGP 0.853918
GHS 17.787681
GIP 0.853918
GMD 81.101348
GNF 9969.166019
GTQ 8.86871
GYD 241.531662
HKD 8.863037
HNL 29.846488
HRK 7.542436
HTG 150.603542
HUF 408.576764
IDR 19276.373817
ILS 4.194769
IMP 0.853918
INR 97.67806
IQD 1508.115581
IRR 48103.83763
ISK 144.907986
JEP 0.853918
JMD 182.47816
JOD 0.810098
JPY 161.814027
KES 147.867077
KGS 99.234664
KHR 4610.210247
KMF 490.623423
KPW 1027.976056
KRW 1626.684162
KWD 0.349683
KYD 0.959374
KZT 597.048201
LAK 24860.140347
LBP 103149.190492
LKR 345.250222
LRD 230.247679
LSL 21.459645
LTL 3.372826
LVL 0.690948
LYD 6.256926
MAD 10.61188
MDL 19.691508
MGA 5118.574344
MKD 61.550885
MMK 2397.933829
MNT 4045.37186
MOP 9.198102
MRU 45.615629
MUR 51.185371
MVR 17.596646
MWK 1996.311517
MXN 22.322322
MYR 5.017989
MZN 73.105551
NAD 21.459645
NGN 1842.778101
NIO 42.373102
NOK 11.844389
NPR 156.848642
NZD 1.906086
OMR 0.439801
PAB 1.151239
PEN 4.266789
PGK 4.763466
PHP 64.637647
PKR 323.156875
PLN 4.29158
PYG 9216.039201
QAR 4.196854
RON 4.97744
RSD 117.481674
RUB 94.296459
RWF 1658.699274
SAR 4.284343
SBD 9.523083
SCR 16.239931
SDG 685.928813
SEK 10.909522
SGD 1.49715
SHP 0.897645
SLE 25.986859
SLL 23952.807783
SOS 657.999669
SRD 42.102957
STD 23642.67839
SVC 10.072721
SYP 14851.732079
SZL 21.443299
THB 38.163032
TJS 12.260737
TMT 4.009367
TND 3.408892
TOP 2.675305
TRY 43.718863
TTD 7.819085
TWD 37.129488
TZS 3072.705212
UAH 47.878636
UGX 4213.926798
USD 1.14227
UYU 48.612342
UZS 14861.57207
VES 93.276751
VND 29700.156773
VUV 138.211659
WST 3.165483
XAF 657.343765
XAG 0.034672
XAU 0.000343
XCD 3.087041
XDR 0.817489
XOF 657.309165
XPF 119.331742
YER 280.14164
ZAR 21.149188
ZMK 10281.796924
ZMW 32.781723
ZWL 367.810406
  • AEX

    15.3400

    872.55

    +1.79%

  • BEL20

    32.6300

    4270.76

    +0.77%

  • PX1

    148.0000

    7474.63

    +2.02%

  • ISEQ

    231.3300

    10245.65

    +2.31%

  • OSEBX

    19.5500

    1456.92

    +1.36%

  • PSI20

    34.1500

    6864.39

    +0.5%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -2.9200

    2651.45

    -0.11%

  • N150

    49.1300

    3302.49

    +1.51%

Traité contre la pollution du plastique: les négociateurs entrent dans le vif du sujet
Traité contre la pollution du plastique: les négociateurs entrent dans le vif du sujet / Photo: Issouf SANOGO - AFP

Traité contre la pollution du plastique: les négociateurs entrent dans le vif du sujet

Après les ministres, place aux négociateurs: une session de cinq jours de discussions serrées s'ouvre lundi à Paris afin de tenter d'avancer vers un traité pour mettre fin à la pollution du plastique.

Taille du texte:

Les représentants de 175 nations aux ambitions divergentes se retrouvent au siège de l'Unesco pour une deuxième session du comité international de négociation, sur les cinq prévues pour aboutir à un accord historique couvrant l'intégralité du cycle de vie du plastique.

Les ONG, mais aussi des représentants des entreprises du secteur du plastique, au grand regret des défenseurs de l'environnement, seront également présents pour assister aux débats.

Il y a un peu plus d'un an à Nairobi (Kenya), un accord de principe a été trouvé pour mettre fin à la pollution du plastique dans le monde, avec l'ambition d'élaborer d'ici à la fin 2024 un traité juridiquement contraignant sous l'égide des Nations unies.

Un sommet avec les ministres ou représentants d'une soixantaine de pays a été organisé par la France samedi à Paris, afin de donner de l'élan aux négociations.

"Si nous n'agissons pas, il y aura en 2050 plus de plastique que de poissons dans les océans", a rappelé la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna.

- "Compliqué" -

"Lutter contre la pollution plastique c'est nous faciliter la vie pour lutter contre le dérèglement climatique d'un côté et pour faire en sorte de préserver nos océans et la biodiversité", a souligné le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu.

L'enjeu est de taille alors que la production annuelle a plus que doublé en 20 ans pour atteindre 460 millions de tonnes (Mt). Elle pourrait encore tripler d'ici à 2060 si rien n'est fait.

Or les deux tiers de cette production mondiale ont une faible durée de vie et deviennent des déchets à gérer après une seule ou quelques utilisations. 22% sont abandonnés (décharges sauvages, incinérations à ciel ouvert ou rejet dans la nature) et moins de 10% sont recyclés.

"Il faut qu'on fasse attention à ce que la question du recyclage ne remplace pas le débat sur la réduction de la production de plastiques", a mis en garde Christophe Béchu.

"Il y a un consensus sur les enjeux et la volonté d'agir", se félicite auprès de l’AFP Diane Beaumenay-Joannet, responsable plaidoyer de l'ONG Surfrider Foundation.

Elle se dit "plutôt optimiste sur le fait qu'on avance sur une ébauche de traité" mais juge que "sur le contenu précis des obligations, ça va être compliqué, notamment sur la partie réduction de la production".

- Réticences -

Cette réduction est portée par la Coalition pour la haute ambition, conduite par le Rwanda et la Norvège et composée d'une cinquantaine de pays, dont l'Union européenne, le Canada, le Chili et, depuis quelques jours, le Japon. Son espoir: "mettre fin à la pollution plastique d’ici à 2040".

Mais d'autres nations se montrent plus réticentes, insistant sur le recyclage et une meilleure gestion des déchets: c'est notamment le cas de la Chine, des Etats-Unis, de l'Arabie saoudite et plus généralement des pays de l'Opep, qui entendent protéger leur industrie pétrochimique.

Les débats sont aussi traversés par la question des rapports Nord-Sud, avec des enjeux concernant "l'aide au développement, le partage de technologies et les financements", souligne Diane Beaumenay-Joannet.

"Ce sont les pays (développés) les plus consommateurs qui sont les plus pollueurs, et c'est aussi ceux qui vont faire produire dans d'autres pays et renvoient leurs déchets dans d'autres pays", pointe-t-elle.

Le plastique, issu de la pétrochimie, est partout: emballages, fibres de vêtements, matériel de construction, outils médicaux...

Des déchets de toutes tailles se retrouvent au fond des océans, dans la banquise, l'estomac des oiseaux et même au sommet des montagnes. Des microplastiques ont été détectés dans le sang, le lait maternel ou le placenta.

Le plastique pose aussi un problème pour son rôle dans le réchauffement climatique: il représentait 1,8 milliard de tonnes de gaz à effet de serre en 2019, 3,4% des émissions mondiales, chiffre qui pourrait plus que doubler d'ici à 2060 selon l'OCDE.

U.Pospisil--TPP