The Prague Post - Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain

EUR -
AED 4.177095
AFN 81.88094
ALL 99.252011
AMD 444.591077
ANG 2.049629
AOA 1037.158939
ARS 1294.140508
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.924617
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605297
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.828063
CHF 0.930817
CLF 0.028662
CLP 1099.889037
CNY 8.244114
CNH 8.290404
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.765037
CZK 25.063087
DJF 202.109755
DKK 7.466603
DOP 68.798566
DZD 150.758784
EGP 58.143351
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597103
FKP 0.855651
GBP 0.857288
GEL 3.115404
GGP 0.855651
GHS 17.695177
GIP 0.855651
GMD 81.309934
GNF 9843.348616
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.825503
HNL 29.46444
HRK 7.412958
HTG 148.317723
HUF 408.387091
IDR 19177.096068
ILS 4.202365
IMP 0.855651
INR 97.094366
IQD 1489.779092
IRR 47906.064005
ISK 145.100236
JEP 0.855651
JMD 179.644139
JOD 0.806639
JPY 159.899934
KES 147.276239
KGS 99.20507
KHR 4566.00257
KMF 492.995131
KPW 1023.512353
KRW 1613.044435
KWD 0.348711
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413408
LBP 101896.340703
LKR 339.937138
LRD 227.418752
LSL 21.444738
LTL 3.357963
LVL 0.687903
LYD 6.22064
MAD 10.547878
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.847064
MNT 4056.884197
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277744
MVR 17.516371
MWK 1974.241968
MXN 22.378239
MYR 5.012364
MZN 72.675018
NAD 21.444738
NGN 1824.93753
NIO 41.821916
NOK 11.819111
NPR 155.236349
NZD 1.891185
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279459
PGK 4.700463
PHP 64.495499
PKR 319.11546
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140223
RON 4.978933
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.909033
SEK 10.791993
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900574
SLL 23847.250746
SOS 649.930069
SRD 42.248779
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14786.179821
SZL 21.402892
THB 37.923427
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398079
TOP 2.663523
TRY 43.438786
TTD 7.712041
TWD 36.987491
TZS 3056.320841
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 137.567238
WST 3.158108
XAF 656.312471
XAG 0.034653
XAU 0.000335
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910736
XPF 119.331742
YER 278.906982
ZAR 21.287448
ZMK 10236.428199
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain
Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain / Photo: Valentine CHAPUIS - AFP

Les nappes phréatiques vont mieux qu'en 2023, mais l'été demeure incertain

Malgré quelques zones toujours en tension, les nappes phréatiques en France sont globalement dans un bien meilleur état que l'an dernier, mais depuis deux mois leur situation n'évolue guère, alimentant les craintes d'un retour de la sécheresse durant l'été, synonyme de restrictions d'eau.

Taille du texte:

Au 1er mars, 46% des nappes sont au-dessus des normales mensuelles et 36% restent en dessous, indique jeudi le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les chiffres ne prennent pas encore en compte les récents épisodes méditerranéens, dont la tempête Monica de ce week-end, mais l'effet de ces précipitations qui ruissellent beaucoup devraient être "largement limités", selon le BRGM.

La situation est quasiment la même que fin janvier, où après une forte recharge en début d'hiver, le remplissage a commencé à ralentir.

Elle reste toutefois largement meilleure que l'an dernier à la même époque, quand 80% des niveaux étaient sous les normales.

- Les améliorations -

En février, mois pourtant très arrosé par endroits, les recharges ont été "hétérogènes".

Les pluies tombées ces dernières semaines "ont probablement eu des difficultés à s’infiltrer en profondeur à travers des sols peu humides" sur certains secteurs, note le BRGM.

Le mois a été très contrasté au niveau météorologique, oscillant entre des températures printanières avant l'heure - février a été le deuxième plus chaud jamais enregistré en France - alimentant la sécheresse, et des séquences de pluie marquées et persistantes sur certaines régions tandis que d'autres restaient désespérément sèches.

Entre décembre et fin février, la France a enregistré un excédent de pluie d'environ 10% en moyenne, selon Météo-France.

Une bonne nouvelle pour certaines nappes, de la Bretagne à l’ouest du Massif central et aux Pyrénées-Atlantiques d'une part, et de l'Artois aux vallées alpines d'autre part, qui ont pu se réalimenter avant l'arrivée du printemps, quand la majeure partie de l'eau tombée du ciel sera absorbée par la végétation.

- Points noirs -

Mais le point noir reste les nappes du Languedoc et du Roussillon. Elles y sont plus basses que l'an dernier et ont même continué à baisser en février sur la plaine du Roussillon et du massif des Corbières, faute de pluies suffisantes.

Les nappes du sud de l’Alsace, du couloir de la Saône, du sud du Massif central restent aussi à des niveaux bas voire très bas.

Les pluies tombées ces derniers jours ont permis d'atteindre des "pics de crue" sur certaines nappes comme en Nouvelle-Aquitaine et sur l'Artois et "de fortes hausses" localement, par exemple en Provence, a indiqué jeudi lors d'une visioconférence Violaine Bault, hydrogéologue au BRGM.

Concernant le Languedoc, qui a connu ses premières précipitations depuis bien longtemps, "les niveaux des nappes se sont améliorés par endroits mais restent néanmoins insuffisants".

"Les pluies violentes ne sont pas forcément les plus efficaces pour la recharge des nappes", une grande partie ayant tendance à ruisseler vers les cours d'eau puis la mer, explique Mme Bault. Si l'on ajoute à cela le fait qu'elles sont tombées sur des sols extrêmement secs, elles ont au mieux suffi à réhydrater les sols en surface mais pas les nappes en profondeur.

- Prudence pour l'été -

Sur le Sud-Est, il est "très difficilement envisageable" d'envisager des niveaux au-dessus des normales d'ici le printemps, estime le BRGM.

Le reste de la France est-il, lui, à l'abri d'une sécheresse estivale?

S'il y a des raisons d'être "assez optimiste" pour certaines régions "en raison d'un début de recharge satisfaisant", le BRGM reste pourtant "assez prudent" pour les prochains mois.

"En cas de précipitations insuffisantes en mars et avril, l’état des nappes pourrait se dégrader rapidement sur les nappes réactives (qui se rechargent et se vident plus vite, NDLR) et lentement sur les nappes inertielles", où l'eau a besoin de plus de temps pour s'infiltrer, prévient l'organisme.

L'incertitude est d'autant plus grande que Météo-France anticipe une tendance à des températures plus élevées pour mars, avril et mai, favorable à l'évaporation et à l'assèchement des sols.

En 2023, après un nouvel été très chaud, deux tiers des départements métropolitains connaissaient encore en octobre une alerte rouge de "crise sécheresse", entraînant d'importantes restrictions d'usage de l'eau pour l'agriculture, l'industrie et les populations.

O.Holub--TPP