The Prague Post - COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU

EUR -
AED 4.313468
AFN 77.598705
ALL 96.698386
AMD 447.792527
ANG 2.102883
AOA 1077.044807
ARS 1692.205144
AUD 1.764354
AWG 2.114155
AZN 2.001365
BAM 1.955767
BBD 2.361861
BDT 143.307608
BGN 1.957508
BHD 0.442093
BIF 3466.042156
BMD 1.17453
BND 1.514475
BOB 8.102865
BRL 6.365607
BSD 1.17268
BTN 106.04923
BWP 15.537741
BYN 3.457042
BYR 23020.795811
BZD 2.358461
CAD 1.618445
CDF 2630.948518
CHF 0.934916
CLF 0.027253
CLP 1069.11676
CNY 8.28573
CNH 8.284609
COP 4466.125466
CRC 586.590211
CUC 1.17453
CUP 31.125056
CVE 110.26316
CZK 24.276491
DJF 208.826515
DKK 7.472132
DOP 74.548756
DZD 152.289758
EGP 55.571073
ERN 17.617956
ETB 183.229742
FJD 2.668303
FKP 0.879936
GBP 0.878351
GEL 3.175767
GGP 0.879936
GHS 13.461775
GIP 0.879936
GMD 85.741137
GNF 10198.829794
GTQ 8.98185
GYD 245.335906
HKD 9.138141
HNL 30.873485
HRK 7.537789
HTG 153.707435
HUF 385.234681
IDR 19536.845016
ILS 3.785271
IMP 0.879936
INR 106.37734
IQD 1536.174363
IRR 49474.161194
ISK 148.465122
JEP 0.879936
JMD 187.756867
JOD 0.832789
JPY 182.950774
KES 151.217476
KGS 102.713135
KHR 4694.921647
KMF 492.719958
KPW 1057.060817
KRW 1731.880759
KWD 0.360233
KYD 0.977284
KZT 611.589793
LAK 25422.575728
LBP 105012.44747
LKR 362.353953
LRD 206.976546
LSL 19.78457
LTL 3.468083
LVL 0.710462
LYD 6.369894
MAD 10.78842
MDL 19.823669
MGA 5194.913303
MKD 61.548973
MMK 2466.385496
MNT 4167.553805
MOP 9.403343
MRU 46.930217
MUR 53.93488
MVR 18.092159
MWK 2033.466064
MXN 21.157878
MYR 4.812408
MZN 75.064681
NAD 19.78457
NGN 1706.088063
NIO 43.15928
NOK 11.906572
NPR 169.679168
NZD 2.023657
OMR 0.451612
PAB 1.17268
PEN 3.948134
PGK 5.054916
PHP 69.43241
PKR 328.640215
PLN 4.225315
PYG 7876.868545
QAR 4.273829
RON 5.092651
RSD 117.378041
RUB 93.579038
RWF 1706.771516
SAR 4.407079
SBD 9.603843
SCR 17.649713
SDG 706.484352
SEK 10.887784
SGD 1.517615
SHP 0.881202
SLE 28.335591
SLL 24629.319496
SOS 668.988835
SRD 45.275842
STD 24310.407882
STN 24.499591
SVC 10.260829
SYP 12986.886804
SZL 19.77767
THB 37.109332
TJS 10.77682
TMT 4.122602
TND 3.428143
TOP 2.827988
TRY 50.011936
TTD 7.957867
TWD 36.804032
TZS 2902.351563
UAH 49.548473
UGX 4167.930442
USD 1.17453
UYU 46.019232
UZS 14127.764225
VES 314.116117
VND 30897.196663
VUV 142.580188
WST 3.259869
XAF 655.946053
XAG 0.018958
XAU 0.000273
XCD 3.174228
XCG 2.113465
XDR 0.815786
XOF 655.946053
XPF 119.331742
YER 280.129715
ZAR 19.820741
ZMK 10572.187233
ZMW 27.059548
ZWL 378.198309
  • AEX

    -7.3900

    939.59

    -0.78%

  • BEL20

    -14.0000

    4986.02

    -0.28%

  • PX1

    -16.9800

    8068.62

    -0.21%

  • ISEQ

    -56.8500

    12863.03

    -0.44%

  • OSEBX

    1.6400

    1642.81

    +0.1%

  • PSI20

    7.1900

    8001.36

    +0.09%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -67.9300

    4286.65

    -1.56%

  • N150

    0.3700

    3695.55

    +0.01%

COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU
COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU / Photo: Laurent THOMET - AFP

COP29: il est temps d'arrêter le "théâtre", presse l'ONU

L'ONU a pressé lundi les délégués réunis à la COP29 de Bakou d'arrêter le "théâtre" et de trouver un terrain d'entente sur la finance climatique, mais c'est de Rio et des dirigeants des 20 plus grandes puissances que le déblocage est espéré.

Taille du texte:

"Arrêtons le théâtre et passons aux choses sérieuses", a déclaré Simon Stiell, chef de l'ONU Climat, à la reprise des négociations à Bakou, après la pause dominicale de mi-COP.

La dramaturgie des conférences de l'ONU inclut souvent ces accusations d'obstruction, de bluff ou de jeu de dupes. Mais de l'avis général, le fruit de la première semaine de tractations à la COP29, qui a commencé lundi dernier, a effectivement été quasi nul.

D'où la pression sur les ministres, qui arrivent lundi au stade de la capitale azerbaïdjanaise, pour sceller un accord d'ici vendredi.

- "Désastres" -

"Cette réunion arrive à un moment critique: nous sommes à la moitié de la COP29 et les véritables difficultés commencent", a prévenu le président de la conférence, Moukhtar Babaïev. Cet ancien cadre de la compagnie pétrolière nationale Socar, ministre de l'Écologie, n'a pas de pouvoir de décision mais son rôle est de guider les négociations entre les pays.

A sept fuseaux horaires de Bakou, les dirigeants du G20 (groupe incluant aussi Chine et Brésil) se retrouvent lundi et mardi à Rio, et les communications entre les deux villes ont rarement été aussi intenses.

Dès son arrivée au Brésil dimanche, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a sommé les dirigeants de montrer l'exemple et de trouver "des compromis" pour sauver la COP29.

Depuis des mois, lui et Simon Stiell visent particulièrement le G20, qui rejette les trois quarts des gaz à effet de serre.

L'objectif de la COP29 est d'inscrire dans le marbre onusien comment financer de l'ordre de 1.000 milliards de dollars par an d'aide climatique à destination des pays en développement. Cet argent permet de construire des centrales solaires, d'investir dans l'irrigation ou de protéger les villes contre les inondations.

"Il est facile de devenir un peu anesthésié par tous ces chiffres, surtout à cette COP financière", a reconnu Simon Stiell. "Mais n'oublions jamais: ces chiffres font la différence entre la sécurité ou des désastres qui ruinent les vies de milliards de personnes".

Un propos illustré par le typhon Man-yi aux Philippines, très tardif pour la saison, qui a fait des morts dans un glissement de terrain.

- La Chine constructive -

L'Union européenne est le premier contributeur mondial, mais en période d'austérité, elle est peu encline à augmenter ses budgets internationaux.

Le chiffre de 1.000 milliards d'aide annuelle pour les pays en développement d'ici 2030 est l'estimation du besoin par des économistes réputés, mandatés par l'ONU, Nicholas Stern et Amar Bhattacharya.

Mais tout n'est pas censé venir des pays riches, et c'est tout le problème. Seuls les pays développés sont, selon les textes de l'ONU, obligés d'aider. L'Europe veut cependant un signal des pays émergents comme la Chine qu'ils mettront au pot, volontairement.

A Bakou, Pékin n'est pas perçue comme hostile, au contraire, et une réunion entre responsables chinois et européens fut une lueur d'espoir la semaine dernière.

A Bakou se joue aussi l'héritage de la COP28 de Dubaï et son appel à une "transition" hors des énergies fossiles, que des pays comme l'Arabie saoudite ne digèrent pas.

La réélection de Donald Trump et le départ de la maigre délégation argentine font craindre un retrait des États-Unis et de l'Argentine de l'accord de Paris, le moteur diplomatique pour la réduction des gaz à effet de serre.

Mais l'arrivée de Trump "galvanise" certains pays pour avancer vraiment à Bakou, observe une source diplomatique.

L'inexpérience des Azerbaïdjanais pour présider des négociations aussi conséquentes ainsi que les attaques en pleine COP du président Ilham Aliev contre un pays membre, la France, ont alourdi l'atmosphère.

A fortiori dans un pays qui réprime tout signe de dissidence, y compris chez les militants environnementaux dont plusieurs figures sont emprisonnées.

Ce qu'a rappelé lundi le Commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, en appelant à libérer les défenseurs des droits, journalistes et militants en Azerbaïdjan, dans une lettre adressée à M. Babaïev.

ico-np-bl-jmi/ico/gge

P.Benes--TPP