The Prague Post - L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté

EUR -
AED 4.177065
AFN 81.880796
ALL 99.252011
AMD 444.591285
ANG 2.049629
AOA 1037.159275
ARS 1294.140507
AUD 1.780172
AWG 2.047025
AZN 1.932692
BAM 1.956825
BBD 2.294803
BDT 138.092365
BGN 1.957857
BHD 0.428625
BIF 3332.101328
BMD 1.137236
BND 1.492134
BOB 7.854392
BRL 6.605291
BSD 1.136596
BTN 97.022843
BWP 15.66621
BYN 3.71968
BYR 22289.824581
BZD 2.282996
CAD 1.574122
CDF 3271.827502
CHF 0.930816
CLF 0.028662
CLP 1099.889026
CNY 8.299595
CNH 8.298917
COP 4901.486936
CRC 571.199327
CUC 1.137236
CUP 30.136753
CVE 110.764635
CZK 25.063091
DJF 202.109869
DKK 7.466602
DOP 68.80626
DZD 150.758809
EGP 58.143352
ERN 17.058539
ETB 151.279275
FJD 2.597108
FKP 0.858592
GBP 0.857288
GEL 3.115945
GGP 0.858592
GHS 17.695442
GIP 0.858592
GMD 81.300252
GNF 9843.340747
GTQ 8.754588
GYD 238.429138
HKD 8.82913
HNL 29.46444
HRK 7.534411
HTG 148.317723
HUF 408.387115
IDR 19177.096068
ILS 4.192295
IMP 0.858592
INR 97.094365
IQD 1489.779092
IRR 47906.064323
ISK 145.099929
JEP 0.858592
JMD 179.644139
JOD 0.806638
JPY 161.92477
KES 147.26513
KGS 99.205075
KHR 4566.002301
KMF 492.996169
KPW 1023.540375
KRW 1613.044022
KWD 0.34871
KYD 0.947196
KZT 594.971784
LAK 24598.413578
LBP 101896.341006
LKR 339.937138
LRD 227.418722
LSL 21.444738
LTL 3.357962
LVL 0.687903
LYD 6.22094
MAD 10.547889
MDL 19.662304
MGA 5177.713287
MKD 61.514233
MMK 2387.213382
MNT 4033.588749
MOP 9.086962
MRU 44.847502
MUR 51.277614
MVR 17.509147
MWK 1974.241281
MXN 22.425622
MYR 5.012366
MZN 72.675109
NAD 21.444738
NGN 1824.920698
NIO 41.821916
NOK 11.909658
NPR 155.236349
NZD 1.90379
OMR 0.437833
PAB 1.136596
PEN 4.279402
PGK 4.700463
PHP 64.495493
PKR 319.105073
PLN 4.278742
PYG 9097.767521
QAR 4.140225
RON 4.978931
RSD 117.291464
RUB 93.451578
RWF 1609.188866
SAR 4.267179
SBD 9.516785
SCR 16.196165
SDG 682.911213
SEK 10.940517
SGD 1.490626
SHP 0.893689
SLE 25.900559
SLL 23847.250746
SOS 649.927438
SRD 42.248551
STD 23538.488054
SVC 9.945212
SYP 14785.810611
SZL 21.402567
THB 37.923396
TJS 12.206811
TMT 3.980326
TND 3.398099
TOP 2.663521
TRY 43.238619
TTD 7.712041
TWD 36.987458
TZS 3056.323252
UAH 47.101683
UGX 4166.329832
USD 1.137236
UYU 47.664978
UZS 14768.739292
VES 91.955341
VND 29420.293975
VUV 139.37013
WST 3.177149
XAF 656.312471
XAG 0.034867
XAU 0.000342
XCD 3.073437
XDR 0.816192
XOF 653.910732
XPF 119.331742
YER 278.907205
ZAR 21.40494
ZMK 10236.492606
ZMW 32.36396
ZWL 366.189511
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté
L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté / Photo: Alberto PIZZOLI - AFP

L'objectif de maintien du réchauffement sous 2°C "est mort", selon un climatologue éminent mais contesté

L'objectif de maintien à long terme du réchauffement climatique sous le seuil des +2°C par rapport à la période préindustrielle, limite haute fixée par l'accord de Paris, "est mort", a estimé mardi un éminent climatologue américain, vivement contesté par ses pairs.

Taille du texte:

James Hansen, ancien climatologue en chef de la Nasa devenu une voix dissonante et isolée de la communauté scientifique, publie avec plusieurs confrères une étude selon laquelle certains phénomènes qui sous-tendent le changement climatique ont été sous-estimés.

Selon leur analyse de la situation actuelle et leurs projections, "l'objectif des 2°C est mort", a déclaré mardi M. Hansen lors d'une présentation.

L'un des scénarios ambitieux du Giec - le groupe d'experts du climat mandatés par l'ONU -, tablant sur une nette diminution des émissions de gaz à effets de serre permettant possiblement de contenir le réchauffement sous ce seuil, est "aujourd'hui impossible", a-t-il estimé.

James Hansen met d'abord en cause la consommation énergétique mondiale qui "augmente et continuera d'augmenter", avec une "majeure partie de l'énergie provenant encore des combustibles fossiles", principaux émetteurs de gaz à effets de serre.

Outre cette transition énergétique trop lente, le scientifique et son équipe pointent du doigt dans leur étude, publiée dans la revue Environment: Science and Policy for Sustainable Development, "un manque de réalisme dans l'évaluation du climat", estimant que ce dernier est plus sensible aux émissions de gaz à effet de serre que ce qui est envisagé aujourd'hui dans les synthèses du Giec.

Cet article "demande beaucoup de vigilance", "il n'est pas publié dans un journal de sciences du climat et formule un certain nombre d'hypothèses qui ne sont pas cohérentes avec l'ensemble des observations disponibles", a fortement relativisé Valérie Masson-Delmotte, ancienne coprésidente du groupe de travail du Giec sur la climatologie contactée mercredi par l'AFP.

- Emissions de soufre -

Dans leur analyse, M. Hansen et ses collègues assurent aussi que la baisse des émissions de soufre du secteur maritime, à partir d'un changement de réglementation en 2020, a eu des effets sur le climat minimisés par la communauté scientifique.

La présence des particules de soufre à la surface de l'eau augmente le renvoi de l'énergie du soleil vers l'espace, participant ainsi à refroidir l'atmosphère.

Mais la plupart des études récentes ont conclu que l'effet de ce phénomène sur les températures record de 2023 allait de "faible" à "négligeable", a tempéré William Collins, climatologue de l'université Reading (Angleterre).

Il y a "beaucoup de spéculations" dans les travaux de Hansen, et "je continue de rester sceptique", a aussi critiqué Karsten Haustein, climatologue de l'université de Leipzig (Allemagne).

L'équipe de James Hansen estime encore que la circulation méridienne de retournement de l'Atlantique (Amoc), un système de courants marins au rôle majeur dans la régulation du climat, devrait cesser "au cours des 20 à 30 prochaines années", ce qui entraînerait "notamment une élévation du niveau de la mer de plusieurs mètres".

En janvier, une étude dans Nature Communications affirmait au contraire l'absence de signe de déclin de l'Amoc depuis 60 ans.

Adopté il y a près de dix ans par la quasi-totalité des pays, l'accord de Paris dont Washington a récemment annoncé se retirer pour la deuxième fois, vise à maintenir l'augmentation de la température moyenne mondiale "bien en dessous de 2°C" par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre les efforts pour la limiter à 1,5°C.

Le monde s'est déjà réchauffé de 1,3°C en moyenne. Et le seuil de 1,5°C a été dépassé pour la première fois ces deux dernières années, selon l'observatoire européen Copernicus.

A.Stransky--TPP