The Prague Post - "Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement

EUR -
AED 4.225073
AFN 82.822883
ALL 99.674821
AMD 449.702847
ANG 2.073195
AOA 1055.409669
ARS 1293.792086
AUD 1.792007
AWG 2.070561
AZN 1.945189
BAM 1.979324
BBD 2.321187
BDT 139.680109
BGN 1.979804
BHD 0.433553
BIF 3370.412808
BMD 1.150312
BND 1.509291
BOB 7.9447
BRL 6.679815
BSD 1.149664
BTN 98.138382
BWP 15.846335
BYN 3.762448
BYR 22546.106159
BZD 2.309246
CAD 1.590979
CDF 3309.446058
CHF 0.931643
CLF 0.028826
CLP 1106.196809
CNY 8.399943
CNH 8.390188
COP 4924.483697
CRC 577.766802
CUC 1.150312
CUP 30.483256
CVE 112.039566
CZK 25.029641
DJF 204.433245
DKK 7.467704
DOP 69.602876
DZD 152.492221
EGP 58.128812
ERN 17.254673
ETB 153.018638
FJD 2.626971
FKP 0.865489
GBP 0.859967
GEL 3.157594
GGP 0.865489
GHS 17.898931
GIP 0.865489
GMD 82.245034
GNF 9956.53884
GTQ 8.855245
GYD 241.170523
HKD 8.925981
HNL 29.735542
HRK 7.528326
HTG 150.023035
HUF 407.481179
IDR 19352.726296
ILS 4.240497
IMP 0.865489
INR 97.959552
IQD 1506.908116
IRR 48456.873685
ISK 145.088581
JEP 0.865489
JMD 181.709633
JOD 0.815919
JPY 162.206551
KES 149.368256
KGS 100.3457
KHR 4618.501073
KMF 498.659336
KPW 1035.280385
KRW 1636.375427
KWD 0.35272
KYD 0.958087
KZT 601.812588
LAK 24947.376177
LBP 103067.914224
LKR 343.845631
LRD 230.033603
LSL 21.691303
LTL 3.396571
LVL 0.695812
LYD 6.292101
MAD 10.66919
MDL 19.888375
MGA 5237.245049
MKD 62.221505
MMK 2415.301798
MNT 4103.529009
MOP 9.191441
MRU 45.363144
MUR 51.867376
MVR 17.712359
MWK 1996.941223
MXN 22.671834
MYR 5.07
MZN 73.510625
NAD 21.691303
NGN 1845.847337
NIO 42.302772
NOK 11.936167
NPR 157.021209
NZD 1.916655
OMR 0.442867
PAB 1.149664
PEN 4.32861
PGK 4.754508
PHP 65.119198
PKR 322.781754
PLN 4.270144
PYG 9202.370866
QAR 4.187827
RON 4.978887
RSD 118.640046
RUB 93.43196
RWF 1627.690827
SAR 4.315955
SBD 9.578373
SCR 16.382384
SDG 690.751378
SEK 10.967358
SGD 1.501496
SHP 0.903964
SLE 26.19835
SLL 24121.439132
SOS 657.401436
SRD 42.734577
STD 23809.126381
SVC 10.059559
SYP 14956.186789
SZL 21.648827
THB 38.087006
TJS 12.347162
TMT 4.02609
TND 3.437158
TOP 2.694142
TRY 43.98895
TTD 7.800712
TWD 37.33589
TZS 3091.465244
UAH 47.643244
UGX 4214.233017
USD 1.150312
UYU 48.213015
UZS 14856.2739
VES 93.012615
VND 29784.441516
VUV 139.148944
WST 3.194419
XAF 663.858551
XAG 0.035189
XAU 0.000336
XCD 3.108775
XDR 0.825576
XOF 661.429223
XPF 119.331742
YER 282.114018
ZAR 21.51143
ZMK 10354.18632
ZMW 32.736071
ZWL 370.399846
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement
"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement / Photo: Ben Stansall - POOL/AFP

"Partygate": test de confiance pour Boris Johnson au Parlement

Boris Johnson s'enlise dans la crise: les députés britanniques débattent jeudi du "partygate", ces fêtes organisées à Downing Street pendant les confinements, avant un vote ayant valeur de test de confiance pour le Premier ministre.

Taille du texte:

Le dirigeant conservateur a-t-il sciemment trompé le Parlement en assurant qu'aucune restriction n'avait été violée, avant d'écoper d'une amende? Vu sa majorité, il semble peu probable que la chambre des Communes approuve le lancement d'une procédure parlementaire pouvant le pousser à la démission.

Mais ce vote attendu en fin d'après-midi empêche Boris Johnson, déterminé à rester au pouvoir, de tourner la page de ce scandale et donnera surtout une idée du niveau de soutien de ses troupes.

Signe de la nervosité de la majorité, le gouvernement a renoncé à une manoeuvre permettant de repousser le vote ainsi qu'à toute consigne de vote, quelques minutes avant l'ouverture du débat.

La motion discutée, qui vise à transférer l'affaire au Comité des Privilèges, une commission parlementaire en charge de ce genre de questions, "cherche à défendre le principe simple d'honnêteté, d'intégrité et de dire la vérité" dans la vie politique britannique, a déclaré le chef de l'opposition travailliste, Keir Starmer.

"Nous savons que le Premier ministre lui-même a enfreint la loi", a-t-il ajouté, soulignant que le dirigeant n'était pas à l'abri de nouvelles amendes pour sa participation à d'autres événements festifs.

L'affaire, passée un temps au second plan en raison de la guerre en Ukraine, a été relancée la semaine dernière lorsqu'il a reçu une amende pour manquements aux restrictions anti-Covid en participant à un pot surprise pour ses 56 ans en juin 2020, devenant ainsi le premier chef de gouvernement britannique en exercice sanctionné pour avoir enfreint la loi.

- Elections en vue -

En route pour une visite en Inde, il a répété vouloir rester en poste jusqu'aux prochaines législatives prévues en 2024 et se concentrer sur "les choses qui comptent" pour les électeurs, selon des propos rapportés par des médias britanniques présents avec lui dans l'avion.

Mardi, Boris Johnson avait répété ses excuses "sans réserves" aux députés et aux Britanniques, affirmant qu'il ne lui "était pas venu à l'esprit" que ce rassemblement, d'une dizaine de minutes tout au plus selon lui, "puisse constituer une violation des règles" alors en vigueur.

Pas de quoi convaincre l'opposition, qui a déposé une motion de débat à la chambre des Communes pour savoir si le Premier ministre a sciemment trompé le Parlement en répétant maintes fois au palais de Westminster qu'il avait respecté toutes les règles.

Si les députés le saisissent, le Comité des Privilèges peut enquêter et, le cas échéant, recommander des sanctions, dont l'étendue et la portée ne sont pas claires. Mais le code ministériel dispose qu'un ministre ayant trompé sciemment le Parlement doit démissionner.

De nombreux députés qui avaient un temps demandé le départ de Boris Johnson jugent cependant qu'il est désormais peu opportun de le chasser de Downing Street dans le contexte de la guerre en Ukraine... et faute de successeur évident, l'étoile du ministre des Finances Rishi Sunak s'étant terni ces dernières semaines en raison de la crise du pouvoir d'achat.

Le débat permettra cependant à d'éventuels frondeurs de se déclarer. Et l'attitude des élus conservateurs, partagés entre loyauté à leur chef et colère des électeurs, sera scrutée à l'approche d'élections locales le 5 mai.

Alors que Keir Starmer avait qualifié mardi Boris Johnson d'"homme sans honte", appelant les députés de la majorité à se débarrasser de leur chef, Boris Johnson a aussi essuyé des critiques acerbes au sein de son propre camp, le député conservateur Mark Harper estimant qu'il n'était plus "digne" d'être Premier ministre.

Il devra aussi faire face, à une date encore inconnue, aux conclusions de la haute fonctionnaire Sue Gray, qui a déjà étrillé dans un pré-rapport des "erreurs de leadership et de jugement".

C.Sramek--TPP