The Prague Post - Fin du procès de l'ex-patron du football espagnol accusé d'avoir embrassé une joueuse

EUR -
AED 4.228397
AFN 82.886455
ALL 99.752444
AMD 450.052526
ANG 2.074805
AOA 1056.232362
ARS 1293.987255
AUD 1.795112
AWG 2.072169
AZN 1.954556
BAM 1.980862
BBD 2.32299
BDT 139.788603
BGN 1.981341
BHD 0.43389
BIF 3373.03072
BMD 1.151205
BND 1.510463
BOB 7.950871
BRL 6.684123
BSD 1.150557
BTN 98.214609
BWP 15.858643
BYN 3.76537
BYR 22563.618468
BZD 2.311039
CAD 1.594016
CDF 3312.016826
CHF 0.931872
CLF 0.028849
CLP 1107.055945
CNY 8.40596
CNH 8.396815
COP 4928.308707
CRC 578.215572
CUC 1.151205
CUP 30.506933
CVE 112.125985
CZK 25.015913
DJF 204.591727
DKK 7.46789
DOP 69.639076
DZD 152.610671
EGP 58.133783
ERN 17.268075
ETB 153.137493
FJD 2.629004
FKP 0.866162
GBP 0.859939
GEL 3.160026
GGP 0.866162
GHS 17.912596
GIP 0.866162
GMD 82.237943
GNF 9964.25287
GTQ 8.862123
GYD 241.357848
HKD 8.933414
HNL 29.758909
HRK 7.534749
HTG 150.139563
HUF 407.307641
IDR 19367.758201
ILS 4.243791
IMP 0.866162
INR 98.03495
IQD 1508.078581
IRR 48494.511838
ISK 145.028387
JEP 0.866162
JMD 181.850772
JOD 0.816553
JPY 162.157647
KES 149.070146
KGS 100.423648
KHR 4622.087968
KMF 499.04952
KPW 1036.084521
KRW 1637.692711
KWD 0.352994
KYD 0.958831
KZT 602.280035
LAK 24900.564893
LBP 103147.9695
LKR 344.112707
LRD 230.212192
LSL 21.708151
LTL 3.399209
LVL 0.696353
LYD 6.29738
MAD 10.677476
MDL 19.903823
MGA 5241.312991
MKD 62.269834
MMK 2417.177843
MNT 4106.716356
MOP 9.19858
MRU 45.398379
MUR 51.907505
MVR 17.732686
MWK 1998.49176
MXN 22.716267
MYR 5.073941
MZN 73.567747
NAD 21.708151
NGN 1847.281052
NIO 42.33563
NOK 11.949825
NPR 157.143172
NZD 1.917397
OMR 0.443211
PAB 1.150557
PEN 4.331981
PGK 4.758201
PHP 65.169731
PKR 323.024458
PLN 4.269082
PYG 9209.518653
QAR 4.191079
RON 4.977928
RSD 118.732197
RUB 93.439149
RWF 1628.955109
SAR 4.319389
SBD 9.585813
SCR 16.395108
SDG 691.301577
SEK 10.99349
SGD 1.501405
SHP 0.904666
SLE 26.218728
SLL 24140.175054
SOS 657.910964
SRD 42.767513
STD 23827.61972
SVC 10.067372
SYP 14967.803756
SZL 21.665504
THB 38.036193
TJS 12.356752
TMT 4.029218
TND 3.439758
TOP 2.696239
TRY 43.991225
TTD 7.806771
TWD 37.360634
TZS 3093.861126
UAH 47.68025
UGX 4217.506352
USD 1.151205
UYU 48.250464
UZS 14867.812472
VES 93.084861
VND 29807.57608
VUV 139.257025
WST 3.1969
XAF 664.374192
XAG 0.035223
XAU 0.000336
XCD 3.111189
XDR 0.826217
XOF 661.943002
XPF 119.331742
YER 282.333683
ZAR 21.577174
ZMK 10362.226855
ZMW 32.761498
ZWL 370.687548
  • AEX

    -1.3700

    852.2

    -0.16%

  • BEL20

    -3.3600

    4197.65

    -0.08%

  • PX1

    -43.9800

    7285.86

    -0.6%

  • ISEQ

    -177.5500

    9967.91

    -1.75%

  • OSEBX

    0.7200

    1447.47

    +0.05%

  • PSI20

    -10.1200

    6735.84

    -0.15%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    3.1800

    2654.25

    +0.12%

  • N150

    5.1900

    3250.59

    +0.16%

Fin du procès de l'ex-patron du football espagnol accusé d'avoir embrassé une joueuse
Fin du procès de l'ex-patron du football espagnol accusé d'avoir embrassé une joueuse / Photo: JAVIER SORIANO - AFP

Fin du procès de l'ex-patron du football espagnol accusé d'avoir embrassé une joueuse

Le procès de l'ancien patron du football espagnol Luis Rubiales, accusé d'avoir embrassé l'attaquante de l'équipe nationale Jenni Hermoso sans son consentement et d'avoir ensuite fait pression sur elle, s'est achevé vendredi, le jugement ayant été mis en délibéré.

Taille du texte:

M. Rubiales, 47 ans, et ses trois co-accusés ont décliné la possibilité qui leur était offerte de prendre la parole une dernière fois, concluant ainsi neuf jours d'audience à San Fernando de Henares, près de Madrid, où le procès avait débuté le 3 février.

"Bien que cela semble incroyable, nous avons donc terminé", a conclu le juge José Manuel Fernández-Prieto. Comme c'est toujours le cas en Espagne, le magistrat n'a donné aucune indication sur la durée du délibéré, qui est souvent de plusieurs semaines.

La séance de vendredi a été consacrée aux plaidoiries des avocats des trois co-accusés de M. Rubiales, qui étaient jugés pour un délit présumé de coercition, à savoir les pressions qu'ils auraient exercé sur la joueuse pour la convaincre de minimiser le geste de Luis Rubiales.

 

Il a également requis un an et demi de prison à l'encontre de l'ancien sélectionneur de la "Roja" féminine, Jorge Vilda, et de deux anciens responsables de la RFEF, Rubén Rivera et Albert Luque.

- "Une bonne loi" -

Interrogée à la fin du procès, la ministre socialiste de l'Egalité Ana Redondo a émis le souhait que la sentence soit "conforme à la législation espagnole" sur la liberté sexuelle, qui repose sur la notion du consentement.

Cette loi, a-t-elle dit, "est une bonne loi, qui interpelle directement le patriarcat et (...) le machisme et place le consentement au centre des relations sexuelles".

De fait, la notion du consentement a dominé le procès de Luis Rubiales.

Première à témoigner lors de ce procès, l'attaquante espagnole Jenni Hermoso, 34 ans, avait réaffirmé n'avoir jamais consenti à ce que le dirigeant l'embrasse sur la bouche lors de la remise des médailles après le sacre de l'Espagne en finale du Mondial féminin à Sydney, le 20 août 2023.

Elle avait aussi déclaré avoir éprouvé du "dégoût" et s'être sentie "peu respectée" en tant que femme.

La meilleure buteuse de la "Roja", l'équipe nationale espagnole, avait également décrit les "innombrables" pressions qu'elle avait subies après ce geste pour en minimiser l'importance et étouffer le scandale.

Lors de ses réquisitions, la procureure Marta Durántez Gil a estimé qu'il n'y avait "aucun doute" sur le fait qu'il s'était bien agi d'un baiser forcé.

Depuis une récente réforme du Code pénal espagnol, un baiser sans consentement relève de l'agression sexuelle, catégorie regroupant tous les types de violences sexuelles, y compris le viol.

- "Absolument sûr" -

L'avocate de M. Rubiales, Me Olga Tubau Martínez, avait plaidé la relaxe, affirmant que la conduite de son client avait certes été "inappropriée", mais en aucun cas "criminelle".

Elle avait également rejeté toute coercition, c'est-à-dire toute contrainte par le recours à la force ou aux menaces, de la part de M. Rubiales, qui était le supérieur hiérarchique de Jenni Hermoso. "Contraindre, ce n'est pas demander, ce n'est pas insister", avait-elle argumenté.

Lors de son interrogatoire, Luis Rubiales, qui dirigeait d'une main de fer la RFEF depuis mai 2018, avait campé sur ses positions, se disant "absolument sûr" que Jenni Hermoso lui avait donné son consentement pour qu'il l'embrasse sur les lèvres.

Un expert en lecture labiale, diligenté par la défense, avait également assuré que M. Rubiales avait sollicité son consentement, mais admis qu'il n'était pas en mesure de confirmer si la joueuse avait répondu.

L'ex-patron du foot espagnol avait reconnu que son geste n'était "pas approprié". "J'aurais dû garder mon sang-froid et ne pas me laisser emporter par l'émotion" de la victoire, avait-il concédé.

Y.Blaha--TPP